Jonction d'une terrasse et d'un seuil avec relevé de faible hauteur. Travaux de postisolation (rénovation). Etanchéité bitumineuse

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Numéro de réference:
1107
Date de publication:
Éléments de construction:
Structure portante:

  • 1. Support de toiture
  • 2. Forme de pente
  • 3. Coupure thermique permettant d'éviter la formation d'un pont thermique
  • 4. Pare-vapeur (cf. NIT 215, chapitre 6)
  • 5. Isolation thermique (épaisseur conforme à la réglementation thermique en vigueur)
  • 6. Isolation thermique du chéneau le long de la façade
  • 7. Etanchéité de la toiture
  • 8. Etanchéité du chéneau
  • 9. Bande d'étanchéité
  • 10. Etanchéité à l'air

Les détails présentés dans cette NIT sont valables pour les classes de climat intérieur I à III. Pour la classe de climat intérieur IV, une étude complémentaire est en général requise, afin de s'assurer qu'aucun problème de condensation interne ne peut apparaître. C'est principalement le cas lorsqu'on utilise une coupure thermique ou une maçonnerie isolante dans le relevé d'étanchéité.

Ce détail est applicable dans le cadre d'une rénovation lorsque la hauteur de relevé utile de 150 mm n'est pas possible à obtenir avec les épaisseurs d'isolation mises en oeuvre.
Dans ce cas, on sera conscient du fait que des infiltrations d'eau sont susceptibles de se produire par les portes, les châssis coulissants ou les portes-fenêtres.
Pour réduire ce risque autant que possible, il convient d'adapter en conséquence le dimensionnement du dispositif d'évacuation d'eau de la toiture (limitation de la hauteur d'eau admise voir NIT 244, chapitre 3) et de prévoir, si nécessaire, des avaloirs et des gargouilles supplémentaires.
On veillera en outre à ce que les dispositifs d'évacuation, les trop-pleins et le chéneau situé devant la porte d'accès ne soient pas obstrués (contrôles mensuels). Il convient de veiller au mode d'évacuation de l'eau du chéneau dès le stade de la conception.

La membrane située sous le seuil doit être constituée d'un matériau permettant un raccord étanche avec la membrane de la toiture et doit être posée par l'entrepreneur d'étanchéité.
On devra dès lors procéder au démontage du seuil pour pouvoir poser l'étanchéité de la toiture. Un appui continu (mur intérieur ou cornière métallique, par exemple) sera prévu à l'arrière de la maçonnerie pour permettre une pose correcte de l'étanchéité de toiture sous le seuil.

Le raccord de la membrane bitumineuse avec les parois contiguës au seuil sera parachevé sur la base des détails d'exécution des fiches 52.1 (maçonnerie) et 54.1 (béton).
Au sujet de la continuité de la membrane de drainage de la coulisse au droit du seuil, on se référera à la fiche n° 20.

Le mur acrotère requiert un préenduisage au moyen d'un vernis d'adhérence avant l'application des bandes d'étanchéité. En cas de collage au bitume chaud, on sera attentif au risque de glissement du bitume de collage ou de surfaçage des sous-couches. Ces bandes d'étanchéité seront de préférence en bitume polymère élastomère les couches de collage et les sous-couches éventuelles devront présenter un point de ramollissement de 110 °C au moins et seront fixées à l'aide d'un profilé de serrage ou - pour les solins métalliques - au moyen d'une latte en métal. Une telle fixation mécanique est également requise en cas de collage à froid des relevés (sur un support inflammable, par exemple) ou en présence de sous-couches en bitume oxydé posées par soudage à la flamme.
Aucun problème notable de glissement n'est à craindre avec les couches d'étanchéité en bitume polymère soudées. Une fixation mécanique est néanmoins conseillée à partir d'une hauteur de relevé de 500 mm. Lorsque la hauteur du relevé est plus importante, aucune fixation intermédiaire n'est nécessaire pour les étanchéités soudées, sauf si l'on craint des problèmes d'adhérence.

Cette fiche traite de la mise en oeuvre des étanchéités bitumineuses monocouches. Les principes d'exécution des étanchéités bitumineuses multicouches le long des acrotères et des rehausses sont énoncés au NIT 244, § 5.4.1 de la partie générale de la NIT 244.

Les joints de recouvrement des étanchéités bitumineuses monocouches ardoisées seront réalisés de préférence dans la zone neutre (non ardoisée) prévue en usine. Si cette manière de procéder s'avère techniquement impossible, on posera, par mesure de précaution, une bande d'étanchéité supplémentaire sous le recouvrement, et ce dans les zones présentant un risque de stagnation d'eau.




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