Doit-on prendre certaines précautions si l'on a recours au BIM? Si tel est le cas, comment s'y prendre concrètement?

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En cas de recours au BIM, la collaboration poussée entre les parties concernées nécessite qu’elles prennent plusieurs accords clairs, dès le début du projet.

Il n’existe toutefois à ce jour pas encore de réglementation concernant le processus BIM.

Le CSTC a élaboré des documents de référence basés sur un équilibre entre un processus BIM théorique idéal et la pratique. Parmi ces documents, on retrouve le protocole BIM belge et le plan d’exécution BIM belge. Le protocole BIM contient les accords contractuels essentiels et les attentes relatives à la collaboration dans le cadre du BIM et le plan d’exécution BIM décrit comment exécuter en pratique les accords conclus dans le protocole.

Qui prend l’initiative de la rédaction des accords susmentionnés ? En pratique, ce sont généralement les parties contractantes avec le maître d’ouvrage (reprises ci-après sous le nom de “partenaires de projet”) qui sont chargées de la rédaction de ces documents. Les autres parties qui concluent des contrats avec l’un des partenaires de projet se joignent ensuite aux accords conclus.

Celui qui prend l’initiative de la rédaction varie en fonction de la forme de contrat adoptée. Dans le cas d’une forme de contrat intégrée, dans laquelle le maître d’ouvrage décide simultanément des intervenants responsables de la conception et des intervenants responsables de l’exécution, toutes les parties concernées (architectes, bureaux conseil, bureaux d’ingénieurs et entrepreneurs) se concertent dès le début. Dans le cas d’une forme de contrat traditionnelle, dans laquelle le maître d’ouvrage attribue le marché à des moments différents et à des parties différentes, c’est l’équipe chargée de la conception qui au premier chef, établit les accords et le cas échéant, les synchronise ultérieurement avec les entrepreneurs.

Pour mener à bien le processus BIM il est nécessaire que les partenaires de projet désignent un « BIM process manager ». Celui-ci représente les intérêts de tout un chacun et établira lesdits accords sur la base des souhaits et des attentes du maître d’ouvrage (la vision BIM du MO). Un coordinateur BIM sera également désigné pour vérifier le contenu de la contribution de chacun et prendre le cas échéant, les initiatives de remédiation.

Toute partie impliquée dans un processus de construction souscrit aux mesures prescrites à un moment ou un autre.

MESURES DE PRÉCAUTION = NÉCESSAIRE POUR GARANTIR L’EFFICACITÉ DU PROCESSUS BIM

TO DO : PAS D’APPRÉHENSION INJUSTIFIÉE : LES MESURES DE PRÉCAUTION NE SONT QUE L’APPLICATION DU VIEIL ADAGE “LES BONS ACCORDS FONT LES BONS AMIS”.