La protection contre les bruits de choc provenant des appartements situés à l’étage supérieur ne répond pas toujours aux attentes. La présence de conduites est souvent évoquée comme cause possible. Toutefois, ces conduites ne constituent pas un facteur limitant en soi, dès lors que les règles de mise en œuvre sont correctement respectées.
Lisez-en plus ci-dessous.

Pour satisfaire aux critères acoustiques entre les habitations de la norme NBN S 01-400-1, la mise en œuvre d’une chape flottante est toujours nécessaire.
Jusqu’à récemment, l’impact acoustique des conduites de distribution d’eau et d’électricité, entre autres, sous la chape flottante suscitait de nombreuses interrogations. Une campagne de mesures à grande échelle menée dans le laboratoire acoustique de Buildwise montre que l’influence de ces conduites se limite à deux décibels environ (voir l’Article Buildwise 2025-03.08). Il est néanmoins essentiel de veiller à une pose soignée, garantissant la continuité de la sous-couche résiliente, surtout lorsque les conduites ne sont pas complètement enfouies dans la sous-couche d’égalisation ou thermique.
Les systèmes de chauffage sol doivent être placés au-dessus de la sous-couche résiliente. Les dispositifs de fixation ne peuvent pas perforer la sous-couche résilient. Si c’est le cas, on peut s’attendre à une perte de performance de la chape flottante acoustique de 2 à 5 dB. Il existe différentes techniques permettant de maintenir les conduites en place tout en préservant l’intégrité de la sous-couche résiliente, comme la pose d’un treillis ou d’une membrane structurée (voir aussi faq).