PCM vs boiler électrique : que choisir pour l’eau chaude sanitaire ?

Une batterie PCM peut-elle remplacer un boiler électrique pour la production d’eau chaude sanitaire ? Nos essais comparent performances, encombrement, coûts de ces derniers et d’autres points essentiels. Découvrez quand le PCM est pertinent et quand le boiler reste le meilleur choix. 


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Des essais réalisés par Buildwise ont permis de comparer une batterie à matériau à changement de phase (PCM) et un boiler électrique émaillé pour la production d’eau chaude sanitaire (ECS). À volume d’énergie stockée égal, la batterie PCM s’est révélée environ 1,5 fois plus compacte que le boiler. Elle bénéficie en outre d’une garantie longue (10 ans, 7 500 cycles) et d’un potentiel annoncé allant jusqu’à 40 000 cycles, soit près de 50 ans à raison de deux cycles par jour. Autre atout : l’absence de déstratification, ce qui permet de restituer l’intégralité de l’énergie stockée.
 
Ces atouts s’accompagnent toutefois de limites pratiques. Le coût initial d’une batterie PCM reste supérieur : environ 2 à 4,5 fois celui d’un boiler électrique ayant le même V40 (volume d’eau mitigée à 40 °C, eau froide à 10 °C ; cf. NBN EN 16147:2017) et la même configuration d’échangeur. À cela s’ajoute la nécessité d’accessoires spécifiques requis par le fabricant : mitigeur thermostatique trois voies (stabilisation de la température ECS), réducteur de pression, adoucisseur si dureté > 15 °f, vase d’expansion ainsi que – comme le boiler – d’un groupe de sécurité (cf. NBN EN 806-2). 

Pour situer les ordres de grandeur, le V40 mesuré lors des essais était de 105 L pour la batterie PCM testée et 114 L pour le boiler électrique. Les résultats présentés sont spécifiques aux modèles et conditions testés ; ils peuvent varier selon les marques et les configurations.

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