Les structures en bois constituent une solution idéale pour la surélévation de bâtiments car elles sont légères, sont propices à la préfabrication, et, le plus souvent permettent aux occupants de continuer à habiter le bâtiment durant les travaux. Mais comment faire en pratique ? L’Innovation Paper n°50, tout récemment publié, vous propose 10 détails types de surélévations.

Si dans le cas d’une maison individuelle, la surélévation est relativement évidente, dans le cas de logements collectifs et/ou de bâtiments de hauteur supérieure à 20 m, la question se corse. Et, comme souvent, tout se joue au niveau des raccords !
L’Innovation Paper n°50, tout récemment publié, vous propose 10 détails types de surélévations, au niveau du raccord de façade et du mur mitoyen. Les parois verticales proposées sont en ossature bois ; les planchers sont à solivage ou en CLT (cross laminated timber).
Pour chacun des détails constructifs, les performances essentielles sont passées au crible, avec un focus tout particulier sur :
- La stabilité : respect des principes de base en termes de portance et de contreventement, dans l’esprit de l’Eurocode 5 (NBN EN 1995)
- L’hygrothermie : respect des impositions thermiques selon les réglementations PEB régionales et limitation des risques de condensation au niveau des éléments en bois
- L’acoustique : proposition de complexes répondant aux critères établis dans la norme NBN S 01-400-1 pour les bâtiments résidentiels
- La sécurité incendie : étude de chacun des nœuds de manière à répondre aux impositions de la réglementation incendie pour les bâtiments de faible ou moyenne hauteur
La lecture de ce nouveau document publié par Buildwise veille à répondre à des questions telles que : faut-il conserver la toiture plate existante et placer un nouveau plancher porteur par-dessus ? Cette technique permet-elle d’éviter les infiltrations pendant les travaux ? Faut-il remplacer la structure existante de la toiture par un nouveau plancher porteur à solivage ou en CLT? Qu’en est-il du mur mitoyen ? Comment ancrer la surélévation à la structure portante sous-jacente ? Une poutre de ceinture est-elle nécessaire ? Un isolant classique suffit-il à répondre exigences incendie ou faut-il parfois faire usage de laine de roche par exemple ?
Ces thèmes ont été débattus par les entrepreneurs et architectes partenaires du projet Recurwood.