Le froid et le gel peuvent avoir des conséquences néfastes sur la qualité et les performances du béton. Le durcissement est ralenti et la résistance finale est moindre.
Le froid et le gel peuvent avoir des conséquences néfastes sur la qualité et les performances du béton. Le durcissement est ralenti et la résistance finale est moindre. En dessous de 20°c, il est déjà nécessaire de rallonger le temps de décoffrage (lien vers la news surlignée en jaune ci-dessous).
Lorsque le froid est plus intense, il faut prendre d’autres mesures. En pratique la règle d’or est que des mesures de protection complémentaires doivent être prises si la température est inférieure à 5 °C au moment du bétonnage ou durant les 72 heures qui suivent. Ces mesures sont décrites en détail au § 9.4 de la NIT 285 (et la norme NBN B 15-400).
Parmi celles-ci, nous recommandons particulièrement :
- adapter la composition du béton : utiliser un ciment à durcissement rapide, augmenter la teneur en ciment, réduire la quantité d’eau, utiliser un accélérateur de prise, etc., tout en veillant à être conforme avec les spécifications d’exécution
- limiter la durée de transport (en sélectionnant une centrale proche du chantier notamment) et planifier au mieux les déversements de béton de façon à limiter le temps entre le moment de mise en contact de l’eau avec le ciment et le déversement du béton
- ôter la neige et la glace présentes sur les coffrages, les armatures, etc.
- protéger thermiquement le béton avant et après le décoffrage : choisir de préférence des coffrages en bois qui n’absorbe que peu l’eau, isoler les coffrages métalliques, privilégier des isolants sur les surfaces nues du béton décoffré, etc.